Joseph, le Saint charpentier, est pour les Chrétiens l’homme qui se magnifie par son travail car, par son travail, il a donné un abri à l’Enfant Jésus.
Parce que l’Art est fruit du travail des hommes, le Domaine Lyon Saint-Joseph lui ouvre ses portes et son cœur.
Notre domaine est un endroit où l’on peut, en toute simplicité, découvrir des œuvres contemporaines. Les expositions changent environ tous les deux mois
Peinture, sculpture, et bientôt musique : ici, la création, au milieu de la Création, est chez elle.
Du Gorille à taille réelle en carton type origami aux peintures et sculptures figuratives ou plus abstraites, il y en a pour tous les goûts. Initié ou pas, vous serez forcément intéressé par certaines, interrogé par d’autres…
Nous accueillons l'exposition de CLAIRE DURIEUX DU 12 MAI AU 27 JUIN
Venez découvrir ces œuvres lors d’un déjeuner avec vos collaborateurs ou d’un séminaire avec votre entreprise ou simplement pour le plaisir!
DU 12 MAI AU 27 JUIN 2025
La CYANOTYPIE, mise au point en 1842 par JOHN HERSCHEL est l’un des premiers procédés photographiques monochromes.
Ce procédé permet d’obtenir des tirages BLEU CYAN, grâce à un mélange photosensible de ferricyanure de potassium et de citrate d’ammonium ferrique.
Sous l’action des ULTRAVIOLETS du soleil, le fer se métamorphose en pigment BLEU insoluble. Les parties de ’’l’image’’ non exposées aux UV seront nettoyées lors des rinçages.
Sur un support type papier aquarelle (de 250 à 425gr/m²), j’enduis le papier du mélange photosensible à l’abri de la lumière. Après séchage, je dispose mon ‘‘décor’’. J’utilise des éléments pris dans la nature : des fleurs et des feuilles fraiches ou séchées. Je travaille certaines feuilles, comme le lierre ou le chêne, pour ne garder que les nervures qui dessinent alors un réseau très fin comme une dentelle. Je joue aussi avec des fils, paillettes, papiers, gommettes, plumes, dentelles ou tissus fins.
Sous l’effet des ultras violets, la solution vire progressivement et s’assombrit. Le papier, débarrassé des éléments, est alors baigné dans de l’eau en révélant la couleur : le bleu cyan apparaît et l’empreinte du ‘décor’ qui n’a pas été exposé aux ultra-violets redevient blanche. Le cyanotype est terminé, séché à plat, en attente pour une éventuelle finition à l’aquarelle, à l’acrylique.
Après quelques tableaux à l’huile et des études en Histoire de l’Art, je me suis consacrée à ma famille, tout en apportant ma collaboration à l’Atelier d’architecture de mon mari, laissant de côté tubes et pinceaux. Les cinq enfants ont grandi et depuis 2015, j’ai fait le choix de devenir autoentrepreneur pour présenter mes créations sur les marchés artisanaux et les marchés de Noël.
Mon premier attrait a été pour la VERRERIE DECOREE, en procédant par collage sur assiettes et plats. Les décors sont réalisés avec des fils de soie, de viscose, du lurex, avec des nervures de feuilles, complétés de paillettes, de peintures et une finition papier murier, pour un résultat très coloré.
Dans un deuxième temps, lors d’une exposition de peinture, mon regard a été accroché par des CYANOTYPES. Tellement séduite par ses bleus et avec les explications du procédé que j’ai essayé et je me suis prise au jeu. La CYANOTYPIE, mise au point en 1842 par JOHN HERSCHEL est l’un des premiers procédés photographiques monochromes. Ce procédé permet d’obtenir des tirages BLEU CYAN, grâce à un mélange photosensible réagissant sous l’action des ULTRAVIOLETS.
J’ai commencé, sous une lampe de lumière noire, le rayonnement du soleil d’hiver étant trop faible, avec quelques petits formats pour agrémenter des cartes postales. J’ai fait beaucoup de recherches et d’essais, je suis passée à des dimensions plus importantes, limitées par le format des feuilles papier aquarelle, risquant la déchirure lors des manipulations au moment des rinçages. Avec le printemps, les ultra-violets solaires me permettent une exposition extérieure. La nature m’offre un large choix de décors qui se renouvelle avec les saisons.
Claire DURIEUX
durieux_corporation@yahoo.fr
DU 27 JUIN au 25 JUILLET 025
Nous nous sommes rencontrées au cours du Printemps des poètes à Lyon.
Ainsi l’une de mes aquarelles sur la Saône a-t-elle « appelé » un poème de Chantal De Mey-Guillard. Ce recueil est né de cette rencontre.
J’avais 20 ans quand j’ai exposé pour la première fois, des tableaux à l’huile. Mais l’aquarelle m’a vite conquise par ses infinies possibilités techniques. L’aquarelle est témoin du réalisme, mais elle sait aussi délivrer l’évanescence des rêves.
J’ai réalisé de nombreuses expositions, seule ou en groupe, et reçu plusieurs Prix (notamment la Médaille d’Argent Arts Sciences et Lettres à Paris).
Tenir un pinceau, c’est écrire la langue de l’âme, et l’aquarelle est l’idéale compagne de la poésie.
Monique Clavaud
J’écris ou j’écrie…
Avec la rencontre de Monique Clavaud tout s’est éclairci
Des mots trouvaient une nouvelle voie, ou une voix nouvelle embellie par ses aquarelles. À la poursuite de l’horizon est le résultat de cette rencontre emplie de lumière et d’émerveillement.
Chantal De Mey-Guillard est psychologue et auteure d’ouvrages de développement personnel.
Michèle-Amélie Favre (alias Sensartistik)
Michèle-Amélie Favre (alias Sensartistik) est une artiste plasticienne lyonnaise.
Son travail, axé sur l’aluminium industriel recyclé, allie esthétique, durabilité et exploration sensorielle. Un métal dont la brillance, la légèreté et la malléabilité lui confèrent un champ d'exploration exceptionnel sous différentes facettes. Un matériau de prédilection qu'elle a sélectionné par amour des diversités de la plastique offertes, un choix également porté par ses racines savoyardes du côté de la Maurienne, la vallée de l'aluminium, ayant baigné dans la culture industrielle métallurgique avec son grand-père puis son père. Se reconnecter à la matière participe à s'enraciner au contact du matériau travaillé et sculpté.
L’aluminium : la matière grise est matière à réflexion
Ayant débuté sa carrière artistique par la photographie qu'elle poursuit, sa recherche de la lumière et son approche abstraite et minimaliste se retrouvent dans ses oeuvres en aluminium qui révèlent des reflets flamboyants de la peinture sur le métal par un jeu de miroir et de réflexion. La lumière, élément fondateur de ses oeuvres, épouse les variations métalliques pour créer un jeu perpétuel de reflets et d’ombres mouvantes. Ses techniques de froissage et de pliage de la matière apportent une densité et des reliefs uniques à ses sculptures murales tridimensionnelles : en fonction de la perspective mais aussi de l’angle de projection de la lumière, les reflets colorés apparaissent, s’estompent ou disparaissent. Dans la lignée du spatialisme, mouvement artistique fondé par Lucio Fontana, Michèle-Amélie Favre interroge l’espace, le temps et le mouvement au sein de ses oeuvres, à travers des jeux de matière, de couleurs et de lumière, proposant une expérience visuelle immersive suivant deux niveaux de lecture : à la première émotion succède un second temps d'observation par usage de l’objectif photographique. En zoomant sur des détails à l'aide d'un appareil, en prenant le temps de regarder attentivement, des formes apparaissent sans qu’il soit possible de les détecter à l'oeil nu. Inspirée par l’art cinétique, l’artiste crée des illusions à l’aide de la lumière et des plis qu’elle façonne pour donner corps à des oeuvres d’art luminochromatiques évolutives et novatrices, ouvrant un champ de lecture poétique en faisant de chaque oeuvre un espace de métamorphose pour le regardeur.
Exposition « Métamorphose »
« Toute oeuvre d’art est une possibilité permanente de métamorphose, offerte à tous les hommes. » Octavio Paz Michèle-Amélie Favre expose, dans la galerie d’art du Domaine Lyon Saint-Joseph, de nouvelles collections de sculptures murales inspirées de la haute joaillerie. L’aluminium brille comme des diamants quand les reflets colorés étincelants évoquent le caractère précieux des gemmes qui composent ses « Bijoux » ici présentés sur formats ronds (60 cm) et carrés (40 cm).
La nouvelle série « Magnétique » propose des oeuvres hybrides de tableaux réhaussés d’aluminium transperçant la toile, créant un champ (magnétique) rayonnant et ouvrant des possibles dans l’interstice (tableaux présentés : formats carrés, 50 cm).Les « Ailes » sont une invitation à l’élévation, à la transformation et à l’évasion. Ces oeuvres, exposées en intérieur, ont également été conçues pour être possiblement disposées en extérieur, sans altération.
Une exposition resplendissante haute en couleurs qui marque la saison estivale.