Joseph, le Saint charpentier, est pour les Chrétiens l’homme qui se magnifie par son travail car, par son travail, il a donné un abri à l’Enfant Jésus.
Parce que l’Art est fruit du travail des hommes, le Domaine Lyon Saint-Joseph lui ouvre ses portes et son cœur.
Notre domaine est un endroit où l’on peut, en toute simplicité, découvrir des œuvres contemporaines. Les expositions changent environ tous les deux mois
Peinture, sculpture, et bientôt musique : ici, la création, au milieu de la Création, est chez elle.
Du Gorille à taille réelle en carton type origami aux peintures et sculptures figuratives ou plus abstraites, il y en a pour tous les goûts. Initié ou pas, vous serez forcément intéressé par certaines, interrogé par d’autres…
Nous accueillons l'exposition de FREDERIQUE VAYSSAC DU 3 AU 30 MARS
Venez découvrir ces œuvres lors d’un déjeuner avec vos collaborateurs ou d’un séminaire avec votre entreprise ou simplement pour le plaisir!
DU 3 MARS AU 31 MARS 2025
3J’ai toujours ressenti une attirance pour la pratique des arts plastiques. Bien que n'ayant pas suivi de formation formelle dans ce domaine, mon parcours professionnel m'a permis d'explorer et de partager diverses techniques artistiques.
En 2014, j'ai eu la chance de rencontrer Casimir Ferrer, peintre tarnais de renommée internationale, qui m'a initiée à la peinture à l'huile. À travers différents stages, il m'a apporté les bases essentielles, des connaissances approfondies et son soutien bienveillant.
La peinture à l’huile offre une palette chromatique riche, parfaitement adaptée à ma passion pour la couleur et aux sujets que je traite. J'explore également l'ajout de collages pour apporter texture et relief à mes créations.
Mes voyages en Asie, et plus particulièrement en Birmanie (Myanmar), ont profondément inspiré mon travail.
C'est un pays pour lequel j’ai un attachement particulier, non seulement pour la beauté de ses paysages mais surtout pour les rencontres riches et variées que j'y ai vécues, qu'elles aient été éphémères ou durables.
Ces rencontres m'ont donné envie de peindre des portraits pour mettre en exergue la singularité d’un visage, d’un vêtement, d’un aspect culturel mais également des moments de la vie quotidienne, des paysages, …
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DU 1ER avril au 10 mai 2025
Exposition RACINES - Florence Couderc
Très sensible à l'esthétique de l'art aborigène d'Australie, je me suis mise à peindre en autodidacte en utilisant cette technique si simple, consistant à tremper un bâtonnet dans la peinture pour faire des points ou des virgules sur une toile. Il s'agit d'une appropriation libre de cette technique de peinture, sans chercher à reproduire (ou singer) les symboles de la spiritualité aborigène (le Temps du Rêve). Je ne m'enferme pas dans une technique unique en n'hésitant pas, notamment, à utiliser le pinceau lorsque je le souhaite ou les stylos gouache pour les points particulièrement fins.
La plupart de mes tableaux ne sont pas figuratifs. Je laisse libre cours à ce qui vient spontanément, sans avoir une idée du tableau fini : il se construit au fur et à mesure de sa réalisation, d'une façon assez intuitive. J'utilise beaucoup les courbes, les ondulations et les spirales, qui sont des formes très organiques que l'on trouve partout dans la nature : une tige de fougère qui se déroule, un cours d'eau ou une racine qui cherchent leur chemin...
J'ai été hautboïste, puis longtemps chanteuse lyrique professionnelle. Sur certains tableaux, je représente la musique, le chant, la parole par une ligne sinueuse qui ressemble un peu à une écriture cursive imaginaire. Je trace cette ligne de chant au feutre, en laissant ma main faire toute seule, avec beaucoup de rapidité, sans réfléchir : un total lâcher-prise. Je repasse ensuite au pinceau, mais cette fois, d'une manière très contrôlée. Mes tableaux sont donc un mélange de spontanéité et de vivacité pour les lignes directrices, et de patience méditative pour le travail pointilliste et la finition des lignes.
Racines, le titre de cette exposition, représente :
le lien qui m'unit fortement à la nature
le chant, la voix, la musique, la parole (que je représente par ces lignes sinueuses) qui remontent au fond des âges de l'Humanité
mon appropriation de la technique pointilliste des Aborigènes, dont l'art s'incrit dans les profondes racines culturelles de l'Humanité.
La philosophe Simone Weil écrivait (dans son livre L'enracinement) :
" L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. [...] Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. "
Florence
DU 12 MAI AU 27 JUIN 2025
La CYANOTYPIE, mise au point en 1842 par JOHN HERSCHEL est l’un des premiers procédés photographiques monochromes.
Ce procédé permet d’obtenir des tirages BLEU CYAN, grâce à un mélange photosensible de ferricyanure de potassium et de citrate d’ammonium ferrique.
Sous l’action des ULTRAVIOLETS du soleil, le fer se métamorphose en pigment BLEU insoluble. Les parties de ’’l’image’’ non exposées aux UV seront nettoyées lors des rinçages.
Sur un support type papier aquarelle (de 250 à 425gr/m²), j’enduis le papier du mélange photosensible à l’abri de la lumière. Après séchage, je dispose mon ‘‘décor’’. J’utilise des éléments pris dans la nature : des fleurs et des feuilles fraiches ou séchées. Je travaille certaines feuilles, comme le lierre ou le chêne, pour ne garder que les nervures qui dessinent alors un réseau très fin comme une dentelle. Je joue aussi avec des fils, paillettes, papiers, gommettes, plumes, dentelles ou tissus fins.
Sous l’effet des ultras violets, la solution vire progressivement et s’assombrit. Le papier, débarrassé des éléments, est alors baigné dans de l’eau en révélant la couleur : le bleu cyan apparaît et l’empreinte du ‘décor’ qui n’a pas été exposé aux ultra-violets redevient blanche. Le cyanotype est terminé, séché à plat, en attente pour une éventuelle finition à l’aquarelle, à l’acrylique.
Après quelques tableaux à l’huile et des études en Histoire de l’Art, je me suis consacrée à ma famille, tout en apportant ma collaboration à l’Atelier d’architecture de mon mari, laissant de côté tubes et pinceaux. Les cinq enfants ont grandi et depuis 2015, j’ai fait le choix de devenir autoentrepreneur pour présenter mes créations sur les marchés artisanaux et les marchés de Noël.
Mon premier attrait a été pour la VERRERIE DECOREE, en procédant par collage sur assiettes et plats. Les décors sont réalisés avec des fils de soie, de viscose, du lurex, avec des nervures de feuilles, complétés de paillettes, de peintures et une finition papier murier, pour un résultat très coloré.
Dans un deuxième temps, lors d’une exposition de peinture, mon regard a été accroché par des CYANOTYPES. Tellement séduite par ses bleus et avec les explications du procédé que j’ai essayé et je me suis prise au jeu. La CYANOTYPIE, mise au point en 1842 par JOHN HERSCHEL est l’un des premiers procédés photographiques monochromes. Ce procédé permet d’obtenir des tirages BLEU CYAN, grâce à un mélange photosensible réagissant sous l’action des ULTRAVIOLETS.
J’ai commencé, sous une lampe de lumière noire, le rayonnement du soleil d’hiver étant trop faible, avec quelques petits formats pour agrémenter des cartes postales. J’ai fait beaucoup de recherches et d’essais, je suis passée à des dimensions plus importantes, limitées par le format des feuilles papier aquarelle, risquant la déchirure lors des manipulations au moment des rinçages. Avec le printemps, les ultra-violets solaires me permettent une exposition extérieure. La nature m’offre un large choix de décors qui se renouvelle avec les saisons.
Claire DURIEUX
durieux_corporation@yahoo.fr